Marion ▬ Brahem's Team || Fondatrice & Admin.
Messages : 289 Date d'inscription : 20/11/2011 Age : 34
| Sujet: [2012] Lnr-dz.com Dim 10 Fév - 11:33 | |
| «Ce festival est une belle rencontre humaine» Au lendemain de l’hommage qui lui a été rendu dans le cadre de la 4e édition du Festival culturel international de danse contemporaine d’Alger, le chorégraphe franco-algérien, Kamel Ouali a animé, hier, au Palais de la culture Moufdi-Zakaria d’Alger, une conférence de presse, en présence de son agent Geoffrey Grammatico, de la commissaire du Festival Mme Mebarka Kadouri et de la directrice du Palais, Mme Mehadjia Bouchetouf. Lors de cette rencontre avec les médias algériens, le célèbre chorégraphe et ancien danseur, découvert par le grand public algérien grâce à l’émission de télé-réalité française «Star Academy», s’est dit «extrêmement touché par l’hommage» qui lui a été rendu à Alger, ajoutant qu’il était «fier de participer à cette rencontre qui est une fenêtre ouverte sur le monde et une vitrine qui laisse entrevoir à l’international une belle image de l’Algérie». Kamel Ouali précisera que ce festival qui est «une belle rencontre humaine» est, aussi, «un festival de qualité» d’où sa grande joie d’être à Alger. Malheureusement, il n’aura pas eu la chance de réaliser le spectacle célébrant le cinquantenaire de l’Indépendance auquel il tenait tant car, selon ses propos, «il y a eu un gros loupé». «Pour l’ouverture du cinquantenaire, j’avais travaillé sur un gros dossier et je tenais vraiment à faire cette cérémonie. Je l’ai envoyé au ministère de la Culture et quand il y a eu un retour, c’était trop tard. La réalisation a ensuite été confiée à Caracalla et ça s’est très bien passé mais je reste déçu de ne pas l’avoir faite». Il indiquera, toutefois, que si cela était possible, il n’hésiterait pas à retravailler en Algérie : «J’adorerai monter un spectacle en Algérie avec des danseurs d’ici car il y a un très gros potentiel et ensuite l’emmener à travers le monde». Il se désolera, néanmoins, qu’il n’existe pas une grande école de danse en Algérie pour permettre à tous ces jeunes de s’exprimer pleinement. Il faut noter que, c’est ici à Alger, que ce dénicheur de talents a découvert en 2009, lors du casting pour le Panaf, un jeune répondant au nom de Brahem Aïache. Immédiatement séduit par les prouesses de ce danseur unijambiste, le chorégraphe a décidé de lui donner sa chance, en le ramenant en France. Il lui écrit d’abord un rôle sur mesure aux côtés d’Isabelle Adjani avant de l’engager sur son grand projet de comédie musicale «Dracula, l’amour plus fort que la mort». Aujourd’hui, il se dit prêt à aider, de quelque manière que ce soit, à l’émergence de jeunes prodiges et il n’a pas exclu d’étudier cette perspective avec des chorégraphes algériens, mettant ainsi sa grande et riche expérience au profit de son pays. Interrogé sur son parcours et sur les éventuelles difficultés qu’il aurait pu rencontrer en raison de ses origines algériennes, Kamel Ouali dira être, au contraire, très bien intégré, parailleurs et concernant son sentiment sur les relations algéro-françaises, quelque peu tendues, il dira que «la France doit reconnaître ce qui s’est passé en Algérie pendant la colonisation». Concernant ses projets, Kamel Ouali dira travailler actuellement sur un spectacle inspiré du conte de Lewis Caroll Alice au pays des merveilles. D’ailleurs, interpellé sur le fait de s’inspirer souvent de l’Histoire dans son écriture chorégraphique, donnant à voir, en définitive, des tableaux structurés telle une belle toile de maître, Kamel Ouali dira, dans ce sens, avoir été un jour très touché par le compliment de l’une de ses assistantes qui lui dira : «tu travailles comme un peintre !». Hassina A. Source : http://www.lnr-dz.com/index.php?page=details&id=19494 | |
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